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Les clés d’un investissement immobilier réussi en montagne

Optez pour les stations qui offrent une continuité d’activités toute l’année. Ces destinations sont ouvertes sans interruption, proposant une variété d’activités en dehors du ski, telles que la randonnée ou le bien-être. Aujourd’hui, ces stations se sont adaptées pour faire face aux hivers moins enneigés, tout en restant très animées pendant la période estivale, de juin à septembre.

Les Alpes illustrent bien cette tendance, avec de nombreuses stations affichant un taux de remplissage élevé toute l’année. Les prix de l’immobilier dans ces régions se maintiennent également de manière dynamique.

L’emplacement, un critère déterminant

En ce qui concerne l’investissement immobilier locatif en montagne, la localisation demeure un aspect crucial à prendre en compte.

Il est primordial de sélectionner une station située à une altitude d’au moins 1 700 mètres afin de garantir un bon enneigement des pistes. Les Alpes sont souvent privilégiées pour cette raison, étant donné leur abondance de neige par rapport à d’autres massifs montagneux. Il est également essentiel de vérifier si la station dispose de canons à neige pour compenser les périodes de faible enneigement.

Opter pour une station de ski réputée plutôt est conseillé pour un investissement prudent et une meilleure valeur de revente. Les stations renommées comme Courchevel, Méribel, Chamonix-Mont Blanc ou Val Thorens, situées en Rhône-Alpes, attirent un grand nombre de touristes et offrent une gamme complète de services, ce qui stimule la demande de logements.

Il est également recommandé de choisir des stations avec de vastes domaines skiables, voire reliées entre elles, pour maximiser le potentiel de location ou de revente de votre investissement. Un accès « skis aux pieds » est un avantage supplémentaire, car il peut entraîner une plus-value de 5 à 10 % par rapport à des biens similaires mais moins bien situés.

Enfin, la proximité des commerces et des services au sein de la station est un critère essentiel à prendre en compte. Bien que les logements au pied des pistes soient très recherchés, ceux situés légèrement en retrait, souvent moins chers, peuvent également être attractifs s’ils offrent un accès facile aux activités et services de la station.

Un domaine accueillant, tant en saison hivernale qu’estivale

Bien que la neige reste un critère important pour les stations de montagne, elle n’est plus le seul élément à considérer !

En effet, les habitudes des touristes évoluent. En hiver, de nombreux visiteurs profitent de leur séjour pour découvrir les divers services et activités offerts par la station ou leur lieu de résidence. Il existe de nombreuses alternatives au ski, telles que les espaces aquatiques, les spas, les patinoires, etc. En été également, les activités sont nombreuses et variées : randonnée, canyoning, luge sur rail, via ferrata, VTT, parapente, etc., adaptées à toute la famille.

Cette évolution a pour conséquence que les paysages d’altitude peuvent désormais être appréciés toute l’année, et non plus seulement en hiver. C’est un avantage considérable, que ce soit pour les propriétaires ou pour leurs locataires potentiels. En effet, près de la moitié des nuitées dans les logements de montagne sont désormais réalisées entre juin et septembre. Cette tendance, constatée depuis plusieurs années, est alimentée par l’évolution des attentes des vacanciers ainsi que par le changement climatique, qui affecte l’enneigement.

Lors de votre recherche d’appartement, privilégiez donc les stations disposant d’un domaine skiable bien développé et desservi en hiver, ainsi que d’une offre d’activités estivales diversifiée. Cela permettra à votre logement de se démarquer.

La location meublée

Un dernier point crucial à considérer : comment optimiser la rentabilité de votre bien immobilier ? Le statut LMNP (loueur en meublé non professionnel) représente vraisemblablement la meilleure option. Avec le dispositif LMNP, vous bénéficiez d’une fiscalité avantageuse sur vos revenus locatifs, étant imposés dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) plutôt que des revenus fonciers. Sous le régime micro-BIC, vous êtes imposé sur la moitié de vos loyers, tandis que sous le régime réel, vous pouvez déduire l’ensemble de vos charges (intérêts d’emprunt, taxe foncière, frais de comptabilité, etc.) ainsi que l’amortissement du bien. De plus, les déficits peuvent être reportés sur une période de 10 ans et vous avez la possibilité de reprendre le bien pour un usage personnel ou de le vendre à tout moment, sans contrainte de durée minimale de détention.


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